Château de Puyrigaud - 5 route de Puyrigaud
17500 Léoville
Présentation dE PUYRIGAUD
Nuit au Château, chambres d’Hôtes de Charme, gîtes de Luxe, réception majestueuse, mariage Idyllique et séminaire insolite !
Bienvenue au Château de Puyrigaud, idéalement situé entre Cognac, Bordeaux, Royan, la Rochelle, Angoulême.
Entre campagne vallonnée et vignobles non loin de la mer. Paradis de ceux qui ont envie de se ressourcer, se reposer dans ce havre de paix que représente cette seigneurie du XVe siècle avec son pigeonnier authentique, entouré de son parc fleuri et bois de 4.5 ha.
Cette bâtisse d'exception entièrement rénovée vous fera oublier la vie trépidante d'aujourd'hui.
Le château de Puyrigaud vous fera découvrir ses 5 chambres d'hôtes de charme fascinantes et toutes différentes ; le raffinement du mobilier fusionne avec l'imprégnation des matériaux anciens, la force d'un décor authentique, insolite et confidentiel.
Dans cet écrin de verdure réside 2 grands gîtes de prestige qui s'harmonisent dans une étonnante fluidité d'espaces.
Le grand chai datant du XVIIIe siècle vous ouvre ses portes pour organiser vos réceptions majestueuses, mariages idylliques, séminaires, baptêmes, anniversaires, garden-party, enterrements de vie de célibataire.
Restauré à l'authentique, il peut accueillir de 2 à 250 personnes assises.
La piscine chauffée joue la tentatrice avec la limpidité de son eau, elle prend ses aises dans le parc méditerranéen.
Un espace bien-être vous est dédié : spa, sauna, massages aux huiles essentielles, Shiatsu, appareils de remise en forme.
Table d'hôtes au château uniquement sur réservation. Nous vous recevrons dans une élégante salle à manger où vous pourrez apprécier une cuisine traditionnelle et généreuse. Cuisine gourmande où se côtoient tradition et imagination autour des produits de la mer et du terroir.
A proximité du château : golf 9 trous et 18 trous, tennis, Grand Centre aquatique "les Antilles" avec remise en forme, soins esthétiques et bien-être. Casino de Jonzac avec son restaurant. Pour les passionnés de circuit automobile et de Karting "circuit Beltoise". Route des grands vins de bordeaux, visites des plus belles distilleries. Circuit des églises romanes de la Haute-Saintonge.
Accueil authentique et chaleureux pour un séjour inoubliable
Un peu d’histoire ...
C’est un bâtiment principal du 15 e remanié avec tour ronde et tour carrée sur 2 niveaux.
Bâtiment annexe du 18 e construit à l’identique du 1 er avec pigeonnier.
** Le Château de Puyrigaud :
Autrefois située dans l’enclave du Petit Angoumois, la terre de Puyrigaud a donné son nom à une famille qui s’est répandue en Saintonge et aux alentours.
Le dernier de la branche aînée, Jehan, prêtre, seigneur de Chazottes, rend hommage en 1533 de son hôtel noble de Puyrigaud, relevant du château de Montauzier.
Dès 1547, la Seigneurie appartient à Jean et Jeannot Goulard, frères. Jean, seigneur de Puyrigaud, étant mort sans postérité, le château passe aux mains de sa sœur Isabeau, épouse de Jean de Cugnac, un gentilhomme périgourdin. Vendu en 1717 par Louise de Froidour, veuve de Jean-Louis de Cugnac, à Annet Dubois seigneur de Chateaulin, il revient après le décès de ce dernier, survenu en 1763, à sa fille Catherine, épouse de Jean de Fauquier, seigneur de CANTELOUP, Conseiller au parlement de Bordeaux, qui le cède dès 1766 à Jean-Baptiste de Lamolère-Sibirol, conseiller en la grande chambre du parlement de Bordeaux, au préjudice de qu’il est saisi lors de la Révolution, et vendu comme bien national.
Un état des lieux dressé en 1766, avant l’énergique campagne de travaux due à Jean Baptiste de Lamolère, permet de savoir que l’ancien logis comprenait différents bâtiments organisés autour d’une cour ou l’on pénétrait après avoir franchi un pavillon percé d’une porte cochère et flanquée par deux petites tours carrées.
Le corps de logis principal, assez modeste et probablement conçu en équerre, devait se dresser en fond de cour, auprès d’une chapelle transformée en appentis et d’une fuie.
De cet ensemble, Jean baptiste de Lamolère n’a conservé que l’aile ouest des dépendances qui est appuyée sur une tour cylindrique couverte de tuiles plates et qui a été complétée par l’adjonction d’une tour carrée élevée à l’angle médian.
En face, il a fait dresser une aile symétrique, en veillant « en bâtissant la tour devant servir de colombier, qu’elle soit de même hauteur et de même diamètre que celle qui subsiste » Selon un principe fréquent au XVIIIe siècle, il a fait construire d’autres dépendances autour de deux cours secondaires aménagées de part et d’autre de la cour centrale, laquelle possède un espace vide entre les deux tours carrées ou l’on pouvait envisager, à terme, d’élever un corps de logis pour le Maître, au milieu de ce qui n’était devenu qu’une vaste métairie de rapport. En rétrogradant ainsi Puyrigaud dans ses fonctions, Jean-Baptiste de Lamolère avait cru bon de renforcer les signes distinctifs de noblesse, en faisant élever, sur un mode vernaculaire touchant, de nouvelle tour à contre-courant de tout ce qu’on pouvait faire peu avant la Révolution.
Le Château de Puyrigaud mérite une attention particulière.
Les armes des Puyrigault, qui pourraient être reprises par la commune de Mesnac, étaient « d’azur à la croix d’or, cantonnée de vingt mouchetures d’hermines d’argent ».
Le pigeonnier ou « fuie » faisait partie des privilèges matériels de la noblesse.
Le nombre de pigeons était réglementé en fonction de l’étendue des terres et de la dignité du seigneur. nLe braconnier qui tuait un pigeon risquait une très lourde amende.
Cet élevage disparaît peu à peu, et beaucoup de fuies, devenues inutiles, ont disparu. Celle-ci se caractérise par sa disposition intérieure très rationnelle.
Les « boulins » sont constitués d’un grand nombre de pots de céramiques. Dans le mur, seules apparaissent les ouvertures rondes. Une échelle tournante, articulée autour d’un mât, donnait accès à ces nids.